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Avec un retour à l’orientalisme ces dernières années, les femmes désireuses de pratiquer un sport complet, s’orientent de plus en plus vers la danse du ventre. Plus connue sous le nom de «Danse Sharqi», de nombreuses salles de sport proposent des cours pour tous les niveaux. Sensuelle et très féminine, cette activité est de plus en plus prisée… Discipline ancestrale, la danse orientale est le sport à pratiquer pour gagner en souplesse, en grâce et en tonicité musculaire. Avec une pratique régulière, vous chassez votre stress et affinez votre silhouette tout en exprimant votre féminité et en accroissant votre confiance en vous.

Petit cours d’histoire

L’origine de cette danse remonte aux anciens rituels de fertilité. Elle se développe surtout en Egypte au Xème siècle avec l’arrivée d’une population d’Inde. Des historiens racontent que du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles ; ensuite la divinité qu’elles étaient devenues, s’offrait aux hommes. D’emblée, l’histoire de cette danse l’inscrit dans un registre érotique divin. En 1926, le premier cabaret fut ouvert au Caire offrant des spectacles de danse orientale.  Cela fut le point de départ de cet art corporel avec des gestes bien précis et une technique qui s’est développée à travers les pays arabes. Plus tard, la danse orientale est adulée, aimée, reniée, voire interdite dans certains pays dont ceux d’origine car elle soulève le voile du tabou et du sacré. Les danseuses égyptiennes sont considérées comme des prostituées tandis qu’en Occident, les jeunes générations présentent cet art dans les théâtres. C’est à l’époque de Bonaparte que les français ont découvert la danse orientale au moment où les soldats rentrèrent d’Égypte. La moindre nudité était alors perçue comme indécente et aussi alléchante. En voyant ces femmes se déhancher langoureusement, la danse orientale était vue comme une invitation à la prostitution et cet art a connu de grands préjudices.

Les différentes sortes de danse orientale

La danse orientale comprend de nombreuses variantes, des danses folkloriques fort différentes, est plus souvent connue par le style très savant et noble dit sharqi et d’un autre plus populaire appelé́ baladi ou encore le saïdi sans oublier le tsifteteli grec, danse guerrière masculine à l’origine et reprise par les femmes, se caractérisant par l’usage de cannes et de nombreux sauts de jambes. Mais ces styles sont loin de représenter comme on le croit souvent toute la danse dite orientale et qui englobe de nombreuses danses plus ou moins locales, comme les danses tsiganes d’Égypte, etc. Bref cette danse ancestrale semble être commune à quelques différences près à tous les peuples d’Asie, d’Égypte et aussi traditionnellement à tous l’est du bassin méditerranéen.

La danse orientale en action

Moyen d’expression des émotions, cet art met en action la féminité, la vitalité et la grâce. Plusieurs styles et plusieurs variantes en découlent mais de façon générale, elle se caractérise par la dissociation des parties du corps qui peuvent bouger indépendamment l’une de l’autre. Cet art compose aussi bien avec les rythmes saccadés que lents et fluides. La danseuse peut utiliser comme accessoire un voile (ou deux : double voile voire plus), des ailes d’Isis (voile plissé), canne (Saadi: parodie de la danse des hommes (raqs tahtib) avec leurs bâtons), Melaya Leff (grande étoffe séparée au milieu par une broderie et décorée avec des paillettes dorées ou argentées), sagattes, Shamadan (candélabre porté sur la tête) … Une sensualité se dégage. Tous les muscles du corps travaillent. Dotée d’un costume de deux pièces pailletées aux multiples voiles, la danseuse attire. Ce n’est pas le bassin uniquement qui fait des mouvements mais tout le corps. La danseuse orientale doit faire preuve de souplesse du buste, des épaules, des bras et des mains. Les cuisses sont sollicitées, les articulations assouplies et les abdominaux renforcés. Certains mouvements amples demandent une souplesse extrême du dos mais l’essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu’on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur.

https://www.youtube.com/watch?v=nN-Huv3rerE


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