La maladie d’Alzheimer, nous l’avons vu, est une maladie neuro dégénérative. À ce jour, 4 stades ont été identifiés de la maladie d’Alzheimer. Le stade léger, le stade modéré, le stade avancé et la fin de vie.
Alzheimer : 4 stades d’évolution
Le stade léger de la maladie d’Alzheimer
Le stade léger de la maladie d’Alzheimer est également appelé stade précoce. Il désigne des personnes de tout âge qui présentent des déficits légers. Les symptômes courants sont les pertes de mémoire, les difficultés à communiquer et les changements des humeurs et des comportements. Les personnes qui en sont à ce stade n’ont généralement besoin que de peu d’aide. Elles peuvent comprendre les changements qui se produisent et peuvent parler à d’autres personnes de leur expérience de la maladie. Elles peuvent également souhaiter aider à planifier et à orienter leurs soins futurs.
Le stade modéré
À ce stade de la maladie, on observe un déclin accru des facultés cognitives et fonctionnelles de la personne atteinte. La mémoire et les facultés cognitives continuent de se détériorer. Pourtant, de nombreuses personnes conservent une certaine conscience de leur état. Les personnes auront besoin d’aide avec de nombreuses tâches quotidiennes. Comme magasiner, faire le ménage, s’habiller, prendre un bain et faire la toilette. Ce stade marquera une augmentation substantielle des soins à donner. Il nécessitera donc de l’aide et du soutien pour toutes les personnes concernées.
Le stade avancé
Ce stade de la maladie d’Alzheimer est également appelé stade avancé ou stade grave . À ce stade, la personne finit par devenir incapable de communiquer verbalement ou de prendre soin d’elle-même. Les soins sont nécessaires 24 heures par jour. L’objectif des soins à ce stade est de continuer à soutenir la personne atteinte pour lui assurer la meilleure qualité de vie possible.
La fin de vie
Dans les derniers mois de la maladie d’Alzheimer, les personnes atteintes de la maladie éprouveront un déclin accru des facultés cognitives et physiques. Elles nécessiteront des soins 24 heures par jour. À cause de la nature progressive de la maladie, les symptômes s’aggraveront au fil du temps. La rapidité de ce déclin varie selon les personnes. Lorsque la personne atteinte de l’Alzheimer approche de la mort, les soins se concentreront sur son confort. Comme pour toute personne en phase terminale, il est important de tenir compte des besoins physiques de la personne, mais aussi de ses besoins affectifs et spirituels, le soutien fourni à ce stade étant axé sur la qualité de vie et le confort.
Et la famille dans tout cela ?
La maladie d’Alzheimer déstructure souvent le schéma familial. Elle bouleverse l’équilibre des rôles de chacun : face à la perte d’autonomie, les enfants deviennent les parents de leurs parents, les petits-enfants sont parfois exclus dans l’intention de les protéger et finissent par s’éloigner de leurs grands-parents. Des conséquences qui ne sont bénéfiques ni pour les proches, ni pour la personne malade. Pour préserver les liens préexistants, il est essentiel de repenser l’organisation de la famille et de favoriser les échanges intergénérationnels.
Une lueur d’espoir pour les personnes atteintes d’Alzheimer
Les chercheurs de Cambridge ont découvert, suivant une étude publiée fin mars 2016, que la stimulation du cerveau en ayant recours à une lumière bleue permettrait de réactiver les souvenirs oubliés par la maladie d’Alzheimer. Par conséquent, contrairement à toutes les idées préconçues, celle-ci ne détruirait pas la mémoire, les souvenirs seraient plutôt rangés dans une zone du cerveau où ils deviendraient inaccessibles. En stimulant cette partie, les personnes pourraient à nouveau se remémorer. Pour l’instant, cette théorie a été basée sur un groupe de souris et les tests sur les hommes seront complexes, car un tel dispositif pour les humains n’a pas encore été inventé.
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