Réussir sa vie semble parfois compliqué. Pourtant, d’après le coach de vie Earl Nightingale, seules les personnes qui savent ce qu’elles veulent vraiment, parviennent à leur fin. Pour obtenir quelque chose de la vie, il ne suffit pas d’en avoir envie. Il faut aussi le vouloir.
Réussir sa vie : comment tenir le premier rôle?
Lorsqu’on est déterminé à obtenir un résultat particulier, on est décidé à tout mettre en œuvre pour l’obtenir. Cela signifie qu’on est décidé à agir en ayant un objectif en tête quel que soit son point de départ. Nous savons tous ce qu’est un self-made man : un homme parti de rien et qui s’est fait tout seul. Pour arriver quelque part, cet homme a décidé de changer sa condition, de bouger d’une situation de départ pour arriver à une situation différente. Il a fallu que cet homme se pose des questions et qu’il veuille progresser.
Cette envie s’est traduite par une évolution d’une condition A vers une condition B. Cette évolution s’est exprimée à travers des décisions qui ont rendu possible le changement de A vers B. La route était peut-être entravée, et il a fallu peut-être faire un détour… une escale par une position C ou D avant de retrouver le chemin qui mène à B. C’est ce qu’on appelle : persévérance. Ce processus est rendu possible par la conscience de notre self-made man d’être responsable du chemin qu’il parcourt. Autrement dit, cet homme se sait responsable de sa vie.
Jim Rohn, un entrepreneur, coach et écrivain américain dit à ce propos:
«vous devez assumer votre responsabilité personnelle. Vous ne pouvez pas changer les circonstances, les saisons, ni le vent. Mais vous pouvez vous changer vous-même. C’est la seule chose dont vous ayez la charge ».
Jim Rohn
Ceci signifie que chacun d’entre nous est responsable de la «qualité» de sa vie. Ce raisonnement s’applique à l’état de vos finances, au montant de vos revenus et à celui de vos dettes. C’est également valable pour la qualité de vos relations avec les autres personnes (si vous vous sentez dénigrée ou appréciée). Mais aussi à votre état de santé, à vos émotions… Ce raisonnement s’applique absolument à tout, partout et pour nous tous.
Ces habitudes qui nous entravent
Nous avons été habituées à justifier tout ce qui nous arrive.
Si nous n’apprécions pas quelque chose dans nos vies, c’est souvent la faute à autre chose.
Il est plus facile de penser que l’attitude autoritaire de notre patron est responsable de notre mal-être au travail, plutôt que de penser que le problème vient peut-être de la vie que nous menons, des décisions que nous prenons…
La conjoncture économique que nous vivons est le coupable idéal pour expliquer le malaise ressenti. C’est en tout cas plus simple de parler de ce qui ne va pas, plutôt que d’être créatif et d’imaginer de nouvelles idées business ou de nouvelles méthodes de management.
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Tout ça pour dire qu’il faudrait peut-être arrêter de chercher des excuses auprès de la malchance et du mauvais alignement de nos étoiles. Si nous vivons mal, ce n’est pas à cause des vilaines choses qui nous arrivent.
C’est plutôt à cause de la trop grande importance que nous leur accordons. Parfois, nous ne savons pas faire face aux difficultés que nous rencontrons et nous dépensons trop d’énergie pour essayer d’y remédier. Nous sommes responsables de la qualité de nos vies.
Il n’y a personne d’autre que nous pour mener nos vies à nos places. Et c’est nous qui produisons les résultats que nous vivons. Donc, pour être 100% responsable de sa vie, il faut comprendre que nous sommes les créateurs de ce qui nous arrive. Plus exactement, nous sommes les auteurs de ces émotions et de ces pensées qui accompagnent nos expériences. Nous sommes responsables de la manière avec laquelle nous les vivons et nous y réagissons.
Comprendre la réussite
Très souvent, nous attribuons la réussite d’une personne à sa bonne humeur, à la positivité de sa réflexion, à son appartenance à une famille aisée, à un ticket gagnant au loto, etc.
Malheureusement, ces raisons que nous invoquons ne sont pas suffisantes pour expliquer le succès d’une personne. La positive attitude est une manière de vivre sa vie et permet aux uns et aux autres de se ressourcer. Voir le verre à moitié rempli, plutôt qu’à moitié vide, savoir rendre grâce de la chance que l’on a… sont là des méthodes, qui permettent d’affirmer ses valeurs.
Pour qu’une personne réussisse, il faudrait qu’elle cesse de se plaindre et d’en vouloir au monde extérieur. Il faudrait qu’elle renonce à son historique de victime des circonstances. Il faut juste penser que nous avons toujours la possibilité de changer les choses pour obtenir les résultats souhaités.
Zone de confort et statu quo
Mais pour des raisons diverses (inhibitions culturelles, peur, besoin sécuritaire…) nous maintenons les choses telles qu’elles sont et nous nous accrochons à notre confort zone. Comme s’il y avait un impératif de conformité.
Les personnes qui lisent ces phrases et résistent à ce raisonnement réfléchissent comme suit : « en quoi une personne victime d’un accident, donc une personne qui était au mauvais endroit, au mauvais moment, serait-elle responsable de ce qui lui arrive ? » Les sceptiques auront alors à la fois raison et tort. Ils ont raison parce que la victime n’a jamais décidé d’avoir un accident. Mais ils ont tort parce que la victime a décidé de se considérer comme telle, c’est à dire victime, alors qu’elle pourrait décider de surmonter cette épreuve. La victime peut décider d’être victime d’un accident et pas celui de la vie.
Prenons pour exemple ces personnes qui ont décidé de surmonter leurs épreuves. On peut regarder les jeux para-olympiques et réfléchir au nombre de médailles raflées par nos valeureux athlètes nationaux. Il y a aussi un autre exemple, très cher à mon cœur : celui de Jean-Dominique Bauby atteint du syndrome d’enfermement, plus connu sous le nom de locked-in syndrome. Il s’agit d’un état neurologique assez rare où le patient est totalement conscient de tout ce qui l’entoure et est éveillé. Mais il ne peut ni bouger, ni parler en raison d’une paralysie totale exceptée pour le mouvement des paupières et pour certains, celui des yeux. Jean-Dominique Bauby a «rédigé » un livre autobiographique, paru en 1997, sous le titre de Le Scaphandre et le papillon.
Il raconte sa vie avant son accident cérébral puis décrit son expérience du syndrome d’enfermement. Le titre du livre est une métaphore relative à la condition de son corps qui ne répond plus à son esprit. Il a dicté chaque lettre de son livre par l’unique moyen qui lui restait: le clignement de son œil gauche.
La formule du changement
Dans son livre Les principes du succès, paru en 2006, Jack Canfield, établit une formule qui pourrait aider à y voir plus clair :
Evénement (ce qu’il en est) + Réaction= Résultat(s)
Cette formule se traduit ainsi : face à un événement donné, les réactions que nous avons, déterminent le(s) résultat(s) obtenu(s). Nous pouvons reprocher à un événement d’être responsable de la nature du résultat obtenu. Nous sommes alors totalement passifs et nous nous efforçons à trouver des excuses pour justifier quelque chose que nous n’aimons pas. Ou bien nous pouvons décider de changer de réactions, autant de fois que nécessaire, jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Albert Einstein exprime cette idée très joliment et dit: « la folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
Changer de réaction implique une remise en question, une modification de raisonnement, une communication différente, une autre perception de son environnement et des personnes qui le composent, un changement d’attitude et de comportement. Nous ne pouvons pas contrôler les événements. Mais nous pouvons contrôler nos réactions. Tout ce que nous faisons, pensons, disons, visualisons, doit être voulu, aligné avec nos objectifs et conforme à nos valeurs.
Pour finir, je ne peux m’empêcher de citer le Dalaï Lama :
« Sème un acte, tu récolteras une habitude, sème une habitude, tu récolteras un caractère, sème un caractère, tu récolteras une destinée. »
Dalaï Lama
Assumer ses responsabilités à 100 %
Vous voyez ? C’est comme ça que chacun devient responsable de sa vie à 100%.
Lorsque l’on n’obtient pas le résultat escompté, voici quelques questions à se poser :
- Qu’ai-je fait pour en arriver là ? Ce qui est différent de: « qu’ai-je fait pour mériter ça ? ».
- En fait, il faudrait essayer de penser de manière rationnelle et non pas émotionnelle.
- À quoi est-ce que je pensais ? Autrement dit : « quel plan avais-je en tête ? »
- Quelles étaient mes convictions à ce sujet ?
- Qu’ai-je dit, ou bien que n’ai-je pas dit, pour pousser telle personne à agir de la sorte ?
- Que dois-je changer dans ma démarche pour obtenir, la prochaine fois, le résultat que je veux ?
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