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Les secrets intemporels de la prospérité

L’homme le plus riche de Babylone : Les secrets intemporels de la prospérité

En 1926, l’Américain George Samuel Clason publie son livre « L’homme le plus riche de Babylone ». Soldat, chef d’entreprise et écrivain, il s’était fait connaître avant cela en diffusant une série de livrets d’information sur le succès financier. Il souhaitait permettre à un public non-initié d’apprendre à mieux gérer son argent.

Ses livrets ont notamment été distribués par les banques et les assurances dans les années 1920 pour sensibiliser à l’éducation financière. Par la suite, ils seront regroupés dans le livre qui nous intéresse. Rédigé sans prétentions, cet ouvrage s’adresse également aux plus jeunes. D’ailleurs, on ne saurait assez insister sur l’intérêt de le faire lire à ceux qui débutent dans la vie.

Un ouvrage intemporel aux conseils toujours d’actualité

Ce livre constitue donc un recueil de conseils purement financiers. On pourrait s’interroger sur la pertinence d’un ouvrage aussi daté. Pourtant, son contenu reste toujours d’actualité et sa pertinence n’a pas pris une seule ride.

L’auteur nous place dans une Babylone idéalisée dont l’opulence s’apparente à un Dubaï antique. Écrit sous forme de paraboles, l’auteur explique plusieurs concepts fondamentaux de la richesse.

Le contexte babylonien : leçon d’ingéniosité

Ce livre nous explique que Babylone était située dans une vallée plate et aride. N’ayant pas d’atouts naturels majeurs, l’ingéniosité de sa population, le dynamisme de ses habitants et la quantité de travail fourni comblaient les manques de départ.

Les Babyloniens ne se sont pas laissé conditionner par leur environnement. En effet, ils n’ont ménagé aucun effort et ont commencé à faire fortune grâce à l’agriculture. Ils conçurent des systèmes d’irrigation et de drainage qui permirent de détourner la trajectoire du fleuve et d’irriguer les terres. Par conséquent, les récoltes devinrent plus abondantes.

Ainsi donc, il faut retenir que nous possédons tous le potentiel de devenir riches, si nous apprenons à faire avec les moyens dont nous disposons. La richesse est fille du travail. L’aisance matérielle ne vient pas aux personnes oisives.

George S. Clason expose assez rapidement les 3 règles d’or de l’enrichissement. En somme, pour devenir riche, il suffit d’acquérir l’argent en travaillant, ensuite de veiller à le garder, puis de savoir l’utiliser.

Les leçons fondamentales à retenir

Sans refaire le résumé du livre, ni introduire les différents personnages qui servent à la mise en contexte des problématiques, voici ce que l’on pourrait retenir.

Apprenez à renflouer votre compte en banque

Payez-vous en premier

Si tout le monde a appris à gagner de l’argent, très peu de personnes savent le garder et le faire fructifier. Pour commencer à prospérer, chacun doit économiser 10% de ce qu’il gagne (au moins).

Contrôlez vos dépenses

Les dépenses obligatoires augmentent toujours quel que soit votre revenu. Il est donc primordial de ne pas confondre besoin et désir. Ainsi, l’auteur encourage le lecteur à observer son mode de vie et ses habitudes pour réaliser que de nombreuses dépenses obligatoires pourraient être réduites, voire éliminées. En conséquence, il faudrait donc apprendre à budgétiser ses dépenses.

Fructifiez votre argent

Il ne suffit pas de faire des économies pour s’enrichir. En effet, il faut aussi fructifier son épargne en l’investissant tout en préservant son capital. « Faites travailler l’argent pour vous », nous dit-il en substance.

Protégez votre argent

Il faut assurer la sécurité de votre capital si vous voulez investir votre argent. En outre, le contrôle que vous avez sur votre investissement est primordial pour être sûr de ne pas perdre son argent.

Assurez-vous de la solvabilité de votre débiteur si vous souhaitez récupérer votre mise de départ. Par ailleurs, faites de votre propriété un investissement rentable et profitable.

Pensez à votre retraite et à un plan complémentaire pour assurer votre avenir. Suivez donc un plan financier et faites accroître votre patrimoine. Enfin, développez votre habileté à acquérir de nouveaux biens.

Mettez en place un plan financier et suivez-le

Ce plan doit préparer votre future prospérité, assurer votre subsistance et payer vos dettes éventuelles :

Réservez 70% de ce que vous gagnez à vos dépenses quotidiennes : loyer, courses, factures, médecins, loisirs, shopping… tout doit tenir dans ces 70%. Ne dépensez pas davantage et apprenez à respecter cet équilibre. Surtout, ne vivez pas au-dessus de vos moyens et n’achetez pas ce que vous ne pouvez pas vous permettre d’acheter.

Consacrez 20% de vos revenus au remboursement de vos dettes.

Quant aux 10% restants, nous en avons parlé plus haut. C’est l’argent que vous mettez de côté et que vous devrez veiller à fructifier.

La chance sourit à qui sait la provoquer

La chance préfère les hommes d’action, prompts à saisir les opportunités qui s’offrent à eux, rapides à en tirer le meilleur parti. La chance est capricieuse et peut tourner facilement pour se détourner de la personne qu’elle accompagne. Néanmoins, elle appartient à qui sait ne jamais devoir compter sur elle. Elle doit être provoquée, saisie, sans qu’on lui fasse jamais confiance.

Les 5 lois de l’or

Extraites du livre, voici ce qu’elles énoncent en substance :

Loi numéro 1

L’or vient volontiers, en quantités toujours plus importantes, à l’homme qui met de côté non moins du dixième de ses gains pour créer un bien en prévision de son avenir et de celui de sa famille.

Loi numéro 2

L’or travaille diligemment et de façon rentable pour le sage possesseur qui lui trouve une utilisation profitable, se multipliant même comme les troupeaux dans les champs.

Loi numéro 3

L’or demeure sous la protection du possesseur prudent qui l’investit selon les conseils des hommes sages.

Loi numéro 4

L’or échappe à l’homme qui l’investit sans but dans des entreprises avec lesquelles il n’est pas familier ou qui ne sont pas approuvées par ceux qui connaissent la façon d’utiliser l’or.

Loi numéro 5

L’or fuit l’homme qui le forcerait à rapporter d’impossibles gains ou qui suivrait le conseil séduisant des fraudeurs et des trompeurs ou qui se fierait à sa propre inexpérience et à ses désirs romantiques d’investissement.

Un livre aux valeurs universelles

« L’homme le plus riche de Babylone » ne saurait être réduit aux quelques lignes rédigées dans ces colonnes. Outre son ambition de base, cet ouvrage prodigue des conseils de vie et tente d’instaurer les valeurs appartenant aux personnes qui réussissent : l’amour du travail bien fait, le sens de la responsabilité, la résilience, la résistance face aux difficultés.

En définitive, où que l’on aille, on recommande toujours aux parents de faire lire ce livre à leurs enfants. Peut-être leur servira-t-il d’inspiration pour bâtir leur propre prospérité ?


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