La Tunisie, qui a rejoint l’Unesco en 1956, soumet chaque années de nouveaux sites et monuments à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).
Cependant, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Le HuffPost Tunisie vous propose de découvrir (ou redécouvrir) les sites qui font partie de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco… À ce jour, en Tunisie, huit sites sont classés patrimoine mondial, mais d’autres sont également répertoriés en tant que réserves de biosphère.
Les sites tunisiens classés à l’UNESCO
Amphithéâtre d’El Jem
Cet amphithéâtre de style romain, classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979, est le mieux conservé d’Afrique du Nord. Egalement surnommé le Colisée de Thysdrus, il a vraisemblablement été construit dans le premier tiers du IIIe siècle. Il est situé à El Jem, dans le gouvernorat de Mahdia, au Nord Est de la Tunisie.
Kairouan
Fondé en 670, Kairouan a prospéré au 9ème siècle. Malgré le transfert de la capitale politique à Tunis au 12ème siècle, Kairouan est resté la première ville sainte du Maghreb.
Entré au classement de l’UNESCO en 1988, son riche patrimoine architectural comprend notamment la Grande Mosquée, avec ses colonnes de marbre et de porphyre, ainsi que la Mosquée des Trois Portes.
Dougga
Ce site archéologique est considéré comme “la petite ville romaine la mieux conservée de l’Afrique du Nord”. Ce monument a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997.Les ruines impressionnantes qui y sont visibles aujourd’hui donnent une idée des ressources d’une petite ville romaine aux frontières de l’empire.
Parc national de l’Ichkeul
Le Parc national de l’Ichkeul est un site naturel situé au Nord de la Tunisie, classé au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO depuis 1979.Relais indispensable pour les oiseaux migrateurs qui viennent s’y nicher et s’y nourrir, ce lac est l’ultime vestige d’une chaîne de lacs qui s’étendait jadis à travers l’Afrique du Nord.
Djebel Chaambi
Ce massif montagneux possède le point culminant de la Tunisie (1544 m). Il figure parmi la liste des réserves de biosphère.Depuis 2012, cette montagne est le théâtre d’intenses combats entre l’armée tunisienne et des groupes armés attribués à une mouvance djihadiste.
Parc national des îles de Zembra et Zembretta
L’île montagneuse de Zembra atteint 435 mètres d’altitude. Celle de Zembretta est de formation rocheuse, et caractérisée par une végétation halophile. Ces îles, situées au nord-est du golf de Tunis, sont classées en tant que réserves de biosphère.La région est riche en oiseaux aquatiques et en vie marine invertébréé.
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Parc national de Bouhedma
Le parc national de Bouhedma se situe à 85 km à l’est de Gafsa. Sur les chaînes de montagnes de l’Atlas saharien. On le classe en tant que réserve de biosphère à l’UNESCO depuis 2008. Ce parc est célèbre pour abriter de rares espèces végétales et animales, telles que les gazelles dorclas ou les mouflons à manchettes.
Site archéologique de Carthage
Fondé au 9ème siècle avant J.-C., le site archéologique de Carthage est devenu, dès le 6ème siècle, un empire commercial. Il s’étendait à une grande partie du monde méditerranéen. Ce site appartient au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.
La médina de Tunis
Du 12ème au 16ème siècle, Tunis était l’une des villes les plus importantes et les plus riches du monde islamique. Quelque 700 monuments dont des palais, des mosquées, des mausolées, des médersas et des fontaines témoignent de ce remarquable passé.
La médina de Sousse
Entré au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988, Sousse est un exemple typique de ville des premiers siècles de l’islam. Elle a conservé sa kasbah, ses remparts, sa médina et sa Grande Mosquée. La mosquée Bu Ftata et son ribat typique, représente à la fois un fort et un édifice religieux. Il s’agissait-là de l’un des éléments d’un système de défense de la côte.
Kerkouane
Situé sur la péninsule du cap Bon, le site antique de Kerkouane abrite une cité et une nécropole punique. Elles se classent au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. En effet, celles-ci sont probablement les seules que les Romains n’ont pas modifié.
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