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Maram Ben Aziza

Nous reçoit chez Ommek Houria

INTERVIEW


Une rencontre chaleureuse

Alors, Maram Ben Aziza est en couverture de notre 57e numéro. Toute la team est ravie de l’accueillir parmi nous. Elle nous reçoit chez Ommek Houria, le restaurant de sa maman, et répond à nos questions. Commençons donc par la première :

“Je ne suis pas qu’une image, j’ai un rôle dans la société”

Maram, le public te connaît à partir de son petit écran. Parle-nous un peu plus de toi, de ton évolution et de ton parcours. Raconte-nous la femme que tu es dans la vie de tous les jours.

Alors oui effectivement, le public m’a connu il y a 12 ans à travers le petit écran. Mais aujourd’hui, grâce à l’émergence des réseaux sociaux et du digital, le public a la possibilité de connaître encore plus le comédien ou l’artiste d’une façon générale…

“Je suis née pour faire ça”

Raconte-nous tes débuts. Comment as-tu découvert ta vocation ?

Mes débuts… C’est une longue histoire. Mais pour faire simple, je vais dire que je suis née pour faire ça sincèrement (rire). Lorsque ma mère me portait dans son ventre, elle faisait une fixette sur Chérihène…

Une vocation née d’un rêve partagé

…C’était le rêve de ma mère et quelque part, je suis en train de le concrétiser. Ma mère n’a malheureusement pas réalisé ce rêve-là alors qu’elle est à la fois d’une grande beauté et d’une intelligence extrême…

“J’ai cru en moi, en mon rêve et en ma passion”

J’ai commencé avec le théâtre et la danse. J’ai fait partie du ballet national pendant dix ans avec Sihème Belkhouja. Quant au théâtre, j’ai commencé au lycée pendant trois ans ensuite, j’ai participé à des concours à Grasse en France…

“Je suis là pour eux, et c’est réciproque”

Que t’a apporté la notoriété au quotidien ?

En réalité chacun l’utilise à sa manière. Moi par exemple, je ne suis pas une instagrammeuse ou une blogueuse, mais j’ai commencé à être la comédienne qui est proche de son public…

“Je représente la femme forte en Tunisie”

…Je suis heureuse de constater que les gens me suivent et m’écoutent surtout. Ils suivent mes conseils et prennent mes opinions en compte. Ils me font confiance, me soutiennent et croient en moi…

Une expérience marquante : « Ouled il Ghoul »

Que retiens-tu de ta participation au feuilleton « Ouled il Ghoul » et qu’aimerais-tu que le spectateur en retienne ?

Ce que je retiens, c’est tout d’abord le rôle que j’ai eu à jouer. Je retiens le travail de préparation que j’ai effectuée pour donner naissance à mon personnage…

“Jiji peut toujours reprendre le bon chemin”

…Jiji est une fille qui veut arriver à ses fins, qui a un but dans la vie et peu importe la manière, pourvu qu’elle y arrive. Elle n’a aucune limite. La vie l’a poussée à faire des choses malgré elle…

“Il faudrait éviter les amalgames”

…Je voudrais aussi en profiter pour sensibiliser les gens par rapport au fait que la fiction et la réalité sont deux choses différentes. Il est très important de se rappeler que l’acteur joue un rôle…

“J’aimerais faire partie de l’UNESCO”

Parle-nous d’un projet qui te tienne à cœur ou d’une cause pour laquelle tu voudrais sensibiliser les gens.

Effectivement, ma notoriété me permet de sensibiliser les gens envers des actions et associations humanitaires et les sensibiliser pour la protection des animaux aussi…

L’engagement associatif au cœur de sa vie

…Je suis notamment bénévole au sein d’une association de protection des enfants abandonnés comme « Diar El Amel », qui se situe près de chez moi à El Menzah…

“Je repars à zéro, riche de mes expériences”

Et maintenant, quels sont tes projets d’avenir ?

Je compte m’installer sérieusement cette fois à Paris et me concentrer sur ma vie professionnelle. J’espère faire les choses que je n’ai pas eues le temps de faire, comme commencer par les cours Florent, piano, peinture, danse…


Article paru dans le numéro 57 de La Sultane

Couverture Magazine La Sultane #57 avec Maram Ben Aziza

Originally posted 2021-05-26 15:29:00.