De nos jours, nous nous entendons dire de plus en plus souvent que le bien-être est un sentiment qui s’obtient en harmonisant son corps et sa tête. En toute logique, pour atteindre un état de bien-être, il faut faire disparaître le mal-être. Plus qu’une opération mathématique, il s’agit d comprendre ce qui dérange pour pouvoir s’en défaire.
Le mal-être en opposition au bien-être
Le mal-être se caractérise par une situation non désirée. Quelque chose de non souhaité dont on aimerait se défaire au plus vite. Cet état de mal-être se manifeste par une souffrance physique (maladie, fatigue), émotionnelle (anxiété, manque d’estime de soi, gestion de colère inefficace, susceptibilité) ou même sociale (relations professionnelles, familiales et amicale souvent stressante et conflictuelle). Le mal-être, même s’il est inévitable, n’est pas une fatalité en soi et il convient de le relativiser autant que possible. D’un point de vue Yin et Yang, personne ne peut se trouver sans un constant bien-être. De même, le mal-être n’est jamais totalement complet, ou absolu. Nous nous y trouvons pour un certain temps et souvent la guérison s’accompagne d’une prise de conscience. On réévalue l’importance des éléments de bien-être ou de bonne santé. Le mal-être peut jouer le rôle de l’avertisseur et indiquer ainsi la présence d’un déséquilibre important. Le mal-être tire la sonnette d’alarme et nous incite à changer certaines choses dans nos vies. La fatigue intense au travail peut indiquer qu’il est impératif de prendre des vacances, de discuter avec son employeur ou même qu’il serait peut-être temps de changer d’emploi. Une mauvaise gestion de sa colère, un manque d’estime de soi peuvent inciter à débuter une psychanalyse et révéler en cours de route un blocage plus ancien ou plus enfoui.
La recette du bonheur
Atteindre le bonheur est probablement l’objectif souhaité par toutes et par tous. Mais nous savons que si la théorie est très agréable à connaître, la mise en pratique est un tantinet plus compliquée. Et comme de nos jours on a plus tendance à faire ce qu’on peut, qu’à faire ce qu’on veut, il n’y a rien d’étonnant à ce que le bonheur devienne plus une expression qu’une réalité. Heureusement que nos amis scientifiques sont là pour apporter des réponses mêmes aux questions que l’on ne s’est pas posées. Sachez qu’une étude menée par Sebastian Pokutta et Christian Kroll et intitulée « Juste un jour parfait ?» donne les ingrédients d’une journée, vous l’aurez compris, parfaite. Grâce à la mesure de ce qu’ils appellent « bien-être subjectifs » Voici de quoi préparer la recette de votre bonheur, avec cet emploi du temps établi à la minute près.
- Pour commencer, vous aurez besoin de 8 heures de sommeil, 45 minutes de sieste, 1h20 de relaxation et 1h15 de méditation.
- Il vous faut également réserver 1h36 de votre temps à des activités olé olé, aux plaisirs physiques et au sexe.
- Passez 1h22 avec vos amis, 1 heure au téléphone, 50 minutes à cuisiner, 1h15 à manger
- Vous aurez besoin de 1h08 d’exercice physique (autre que le olé olé sus mentionné)
- 1 heure de shopping (yay!!)
- Ne passez pas plus de 2 heures de temps devant un écran et d’ailleurs vous répartirez ces deux heures entre télé et ordinateur.
- Les tâches ménagères et le travail durent 1h20.
J’imagine qu’en laboratoire ce genre de répartition horaire doit être agréable à vivre. À essayer durant vos prochaines vacances alors. Et puisqu’il est clair que la vie réelle ne peut se plier à cet emploi du temps, je vous propose d’incorporer autant d’éléments possible à votre quotidien et de voir ce que cela peut donner.
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