Hermès (Mercure)
Il était le fils de Zeus et de Maïa, elle-même fille d’Atlas. On le disait gracieux et vif dans ses mouvements. Il portait des sandales et un chapeau ailées, ainsi que le caducée, une baguette magique. Il était le messager de Zeus. Il est décrit comme étant le dieu le plus subtil et le plus astucieux. Les poètes commencent par le présenter comme le dieu des voleurs. D’ailleurs, le jour de sa naissance, l’enfant né à l’aube dérobe les troupeaux d’Apollon avant la tombée de la nuit. Zeus le contraint à les rendre et obtient le pardon d’Apollon en échange de la lyre qu’il venait d’inventer. Plus tard, ce dieu devint le protecteur des négociants, du Commerce et des Marchés. Hermès (Mercure) est également le guide solennel des morts qui conduit les âmes à leur dernière demeure.
Arès (Mars)
Contrairement aux Romains qui adulent Mars, Arès était un dieu haï dans la mythologie grecque. Dieu de la Guerre, il est même détesté de ses parents Zeus et Héra. Homère nous dit qu’il est souillé de sang, maudit des mortels, meurtriers tout en étant lâche. Sur le champ de bataille, il est suivi d’une armée d’écuyers tout aussi redoutable que le dieu sans merci : sa sœur Eris (Discorde) accompagnée de son fils, Enyo, la déesse de la Guerre et ses deux acolytes Deimos et Phobos (Terreur et Crainte). Quand ils foulent la terre, celle-ci ruisselle de sang.
Dans la mythologie romaine, Mars comme une divinité gémissante ou poltronne. Il était au contraire vaillant, invincible, admirable dans son armure scintillante. Il était tout à fait redoutable. Pour les Romains, succomber sur le champ de Mars constituait un grand honneur dans cette nation militaire.
Arès apparaît dans un récit comme l’amant de la belle Aphrodite.
Héphaïstos (Vulcain et Mulciber)
Parfois présenté comme le fils du couple divin, parfois comme le fils d’Héra uniquement, il est le dieu du Feu. Les poètes le décrivent comme difforme et hideux. Il est très apprécié en tant qu’industrieux ouvrier des immortels. Il est armuriers des dieux ainsi que forgeron, il conçoit les meubles des demeures des dieux. Il emploie des servantes qu’il a créées en Or et qui l’aident dans sa tâche. Sa forge est située sous les volcans, expliquant ainsi les éruptions.
Dans la mythologie gréco-romaine, on en parle souvent comme un dieu aimant la paix et particulièrement aimable. Il était apprécié aussi bien parmi les dieux que parmi les hommes. À l’instar d’Athéna, il est protecteur des artisans, en particulier les forgerons. Quand on admettait les enfants dans l’organisation de la cité, Héphaïstos présidait à la cérémonie solennelle.
Hestia (Vesta)
À côté d’Athéna et d’Artémis, elle est l’une des trois déesses vierges. Sœur de Zeus, aucune personnalité ne lui est reconnue. Son rôle est minime, voir même inexistant dans la mythologie ancienne. Elle est déesse du feu et symbolise le foyer. Tout nouveau-né doit lui être présenté avant de devenir membre d’une famille. Tous les repas commençaient et se terminaient par une offrande pour la déesse.
Toutes les cités possédaient des foyers publics qui lui étaient consacrés et dont le feu devait rester animé. Les émigrants de toute nouvelle colonie devaient emporter avec eux un peu de braise prélevée dans le foyer de leur cité-mère et dont ils se servaient pour créer un foyer dans la nouvelle colonie. Du temps des Romains, six prêtresses vierges, appelées les Vestales, entretenaient le feu sacré de Vesta.
D’autres divinités occupaient l’Olympe à côté des douze dieux majeurs. dans la mythologie grecque. Le plus célèbre d’entre eux étant sans doute Eros (Cupidon), le dieu de l’Amour décrit comme étant le plus beau parmi les dieux immortels.
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Article paru dans La Sultane