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Mythologie gréco-romaine, le Panthéon des dieux

 Zeus (Jupiter)

Zeus, Poséidon et Hadès se sont divisés l’univers par tirage au sort. Poséidon devint maitre des mers, tandis que Hadès devint celui du royaume des morts et de l’empire souterrain. Quant à Zeus, il devint le dieu souverain, maitre du ciel, dieu des nuages et de la pluie. Il jouait de la foudre comme il voulait et terrifiait ainsi le monde des vivants. Son pouvoir était supérieur à celui de toutes les autres divinités assemblées. Toutefois, Zeus n’est pas omnipotent, pas plus qu’il n’est omniscient. Les autres dieux peuvent s’opposer à lui, le duper ou le tromper. Le pouvoir mystérieux qu’est le Destin semble, par moment, encore plus puissant que lui. C’est un coureur de jupons. Il recourt à toutes les ruses possibles et imaginables pour que son épouse ne s’aperçoive pas de ses infidélités. Plus tard, les érudits expliquent ce douteux comportement du plus majestueux des dieux par un amalgame d’une multitude de dieux. Lorsque le culte de Zeus s’introduit dans une ville déjà munie d’un protecteur divin, ses caractéristiques lui étaient transférées et une fusion s’opérait entre les épouses de protecteurs majeurs et Héra. Résultat des courses : on finit par avoir un dieu avec une vie sentimentale compliquée, ce qui finit par lasser les Grecs et les Romains. On avait donc de Zeus une image contradictoire. D’une part, il était infidèle à sa femme, d’autre part on lui prêtait une grande noblesse. D’ailleurs, il exigeait des hommes, une droiture, une bonne conduite et des sacrifices.

Son arme, l’égide, est une cuirasse en peau de chèvre, bordée de serpents et recouverte d’écailles. L’aigle est son animal préféré. Son arbre n’est autre que le chêne. Il transmettait sa volonté à travers le bruissement des feuilles des arbres. Pour comprendre son message, les prêtres devaient interpréter ce bruissement.

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